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SOMMAIRE

L'EMPREINTE DU RÊVE -

public : décrocheurs

Ateliers Lycée Saint Joseph - Micro lycée Etoile

Avignon

NO MADE -

public : jeunes dits " difficiles/ en difficulté / en insertion "

Ateliers quartiers sensibles - Avignon

Journée internationale

de la Tolérance

public : 60 lycéens 

Ateliers/conférence - Lycée Jean Vilar

 

Un été à Avignon

public : jeunes dits " difficiles/ en difficulté / en insertion "

Ateliers quartiers sensibles - Avignon

INTERCULTURALITE        FAIT RELIGIEUX            PHILOSOPHIE

PRATIQUES ARTISTIQUES

 

◊ Peut-on aborder la question de la différence avec les adolescents ?

alors même que dans cette tranche d'âge cohabite à la fois le mimétisme, le besoin d'appartenance et l'affirmation de l'identité.

◊ Peut-on aborder la question religieuse dans le cadre de la laïcité avec les adolescents ?

Question complexe voire tabou, pour sortir de l'obscurantisme, cette question doit être traitée. Auquel cas, dans un groupe, elle génère intolérance, discrimination, violence ; et chez le jeune, elle amène à des crises identitaires, crises existentielles, non-sens (décrochage, suicide, isolement, radicalisation…)

 

◊ D’abord, il s’agit d'échanger, de dialoguer, de QUESTIONNER : développer l'esprit critique et favoriser la liberté d'expression au travers de groupes de parole

 

Qu'est ce que la révolte ?                Qu'est ce que l'adversaire ?

        Qu'est ce que la violence ?

 

 

Ensuite, c’est une histoire réelle (hors virtuel) de partage, de groupe, d’être et faire ensemble en CRÉANT : peindre, écrire, s'exposer, chanter !

 

Arts africains                Street Art

        Gospel - Soul

L'EMPREINTE

DU RÊVE 

Atelier Lycée SAINT JOSEPH - Micro lycée L'étoile - Avignon

Que signifie habiter le monde et se laisser habiter par lui ?

Comment passer à une connaissance de surface à une conscience profonde, à l’épaisseur, et appréhender la véracité de la fugacité d’une sensation ?

Durant cet atelier, nous avons visité l’homme dans son environnement et spécifiquement, l’homme dans le désert. Désert non pas comme lieu exotique mais lieu de dépouillement, d’avération du monde. La solitude du désert, non pas comme dépouillement de soi mais comme un vide qui embrasse toute l’âme de l’homme du désert. L’expérience d’appartenir à un tout.

Les aborigènes sont un peuple en grande partie délogé, a-culturé, déraciné.

La richesse du sujet ouvre à de nouvelles perspectives sur les notions d’identité, de révolte face à la pensée unique.

Il s'agit de montrer ici en quoi et pourquoi l’Art n’est pas une expérience esthétique et encore moins un loisir créatif, mais une expérience intime, intérieure qui élève, appelle à la singularité.

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l'empreinte du rêve
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NO MADE
Ateliers quartiers dits "prioritaires" - Avignon

L’ association ICI - Institut de Créations Interculturelles - a mené pendant 5 mois, des ateliers dans les quartiers d’Avignon dits “sensibles” et appelés “prioritaires” mais tellement riches de valeurs dont les jeunes (issus de centres sociaux, ADVSEA ou isolés) ont aimé rendre compte. Il y a eu des ateliers de débats philosophiques, des ateliers d’art : peinture, chant, slam et percussions corporelles.

NO MADE

Les ateliers menés ont eu pour but de travailler sur l’esprit critique, le discernement, et d’approfondir le questionnement. 

Cela autour d’une thématique tirée d’un mythe : Gilgamesh et Enkidu. Nous avons choisi un mythe, car les mythes font partie du patrimoine, de la culture et sont des sources sans cesse agissantes et créatrices. La force des mythes réside en ce qu’ils relatent les expériences de l’homme et ses questionnements, toujours actuels. 

Ici, le mythe de Gilgamesh et Enkidu n’ est pas à interpréter uniquement dans une recherche de l’immortalité, mais centralement dans sa quête de l’altérité, de la rencontre des différences. 

 

A travers ce mythe nous avons étudié avec les jeunes ce liant inscrit au plus profond de la 

laïcité : le vivre ensemble.

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Adresse lors de la présentation scénique
René Nouailhat 
18/02/2018 - Théâtre Benoît XII

Arrêtons-nous quelques instants pour nous interroger sur ce qui se passe ici ce soir.

Et sur les questions que cela amène à se poser.

Nous voyons quelques-uns des fruits du formidable travail conduit par Virginie et par Joël. 

Nous en voyons de toutes les couleurs, avec le thèmes évoqués, les chorégraphies, les chants, les slams, les godspels, l’évocation de la naissance de la vie depuis la flute inaugurale et les bruits de la terre, du vent, de la pluie, de l’orage et jusqu’aux hymnes jubilatoires des chœurs et aux éclats des percussions corporelles. 

Cette célébration festive se déroule avec et autour des jeunes qui s’expriment ici, suite aux activités artistiques qui leur ont été proposées et au questionnement philosophique qui les accompagnait.

 

Ces jeunes, tous volontaires, ont construit ce travail et ils se sont ainsi construits pour donner sens à ce qu’ils vivent,

  • par leurs sens : on le voit par ces couleurs chaudes et lumineuses du décor, on l’entend par ces chants et ces rythmes...

  •  pour trouver du sens, par le détour du récit de Gilgamesh et d’Enkidu, avec ce qu’il exprime de la vie et de la mort, de la rencontre des différences, de l’adversité, de l’altérité...

  • pour ouvrir le sens, s’orienter, rassembler ces différences et, avec elles, apprendre à vivre ensemble, dans cette atmosphère de joie jubilatoire et communicative.

 

Tout cela donne des pistes pour penser la mission éducative de l’école aujourd’hui.

Je voudrais les évoquer en quelques mots.

 

On se demande souvent à qui sert l’école, dans notre espace si instable et notre temps si perturbé. Un espace mondialisé, virtuellement mondialisé, incertain, et qui fait peur... Un temps fragmenté, fracturé par la course à l’immédiateté...

Ici, l’espace, c’est celui de la rencontre. Avignon et Soweto ! Nos 26 jeunes, avec les chanteurs sud-africains : une étonnante rencontre intergénérationnelle et interculturelle.

Ici, le temps, c’est celui de la construction, par l’art et la poésie et aussi par le mythe et l’expression symbolique pour rejoindre et dire le quotidien. Un travail persévérant de cinq mois qui a trouvé l’occasion d’un bel aboutissement dans un vrai théâtre, cette belle salle du théâtre Benoît XII à Avignon, la capitale du théâtre !

Ecoles de slam, de musique et de philosophie : ces temps de formation sont autant de lieux de rencontre des autres, de rencontre de l’Autre, de découvertes de ce qui se vit ailleurs et autrement, dans la diversité des sensibilités et des croyances de chacun. Ce sont des temps d’apprentissage, d’acquisition de méthodes de travail avec leurs exigences. Ce sont aussi les temps où émergent les représentations  des uns et des autres, et des uns sur les autres, les croyances par lesquelles elles se disent. Des temps où il faut y mettre de la distance, l’un des meilleurs moyens étant, comme ici, de les mettre en scène. En respectant leur diversité mais en les traitant dans un cadre qui doit être celui de tous - ce qu’on appelle la laïcité.

 

*

Je voudrais pour terminer souligner l’enjeu de ce travail.

Il est très important au plan éducatif comme au plan politique.

S’il n’est pas fait, s’il n’y a pas de rencontre ouvrant à l’altérité, s’il n’y a pas de formation à l’intelligence des autres conceptions, des représentations de chacun et des croyances de l’autre, celles-ci se figent et les appartenances referment. C’est ce que nous voyons trop souvent aujourd’hui quand ce qui est, pour chacun, fondamental, devient fondamentalisme, et quand les communautés se font communautarisme.

D’où l’intérêt du détour par de grands récits, de ceux qui racontent l’aventure humaine, ses quêtes et ses tourments, et de les étudier dans des dispositifs scolaires : mythes de Gilgamesh ou d’Ulysse, textes fondateurs de la Bible ou du Coran, écrits de sagesse et de philosophie, habités par une conscience morale ou portés par un engagement politique de fraternité comme le groupe venu de Soweto en témoigne ici avec l’histoire de Nelson Mandela.

Ce travail de rencontre et de formation permet de ne pas faire des religions un problème - ce qu’elles sont hélas bien souvent - mais des questions sur la condition humaine. 

 

Ce qu’on appelle le fait religieux, que l’école a mission d’intégrer et de travailler, c’est ce qui permet l’ouverture à l’autre, la compréhensions des autres cultures, et d’abord celle notre patrimoine de France et celle d’ici, en Avignon.

Pour reprendre un mot du directeur de l’Ecole du Louvres, “ comment accueillerons-nous l’étranger si à nous-mêmes nous sommes devenus étrangers ? ”

 

 

C’est bien cela l’école du “ vivre ensemble ”, 

celle que la République doit permettre de développer 

dans la liberté, dans l’égalité et dans la fraternité. "

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Journée internationale
de la tolérance

Lycée Jean Vilar

Durant cette journée, nous avons encadré 60 élèves de premières ES, L et STMG. Deux groupes ont été formés et répartis en deux ateliers, un atelier peinture et un atelier chant.

L’atelier peinture a proposé la réalisation de 6 toiles de peinture d'inspiration N’DEBELE (peuple Sud-Africain qui a fait face à l’envahissement colonial notamment par ses peintures). Et la réalisation de silhouettes peintes exprimant des citations sur la Tolérance.

 

L’atelier chant a invité les élèves à former un chœur a-capella sur du gospel et chants africains (We Shall Over Come, Better Place…).

 

La journée s’est conclue par une exposition des travaux — dans le hall du lycée puis à la médiathèque de Villeneuve lez Avignon — un mini-concert des élèves et une conférence " Dialogue interculturel créatif comme vecteur de la tolérance".

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Journée internationale
un été à Avignon
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un été à Avignon

6 court-métrages diffusés lors du festival cinématographique des quartiers “ Un été à Avignon”

La France pour vous quelles valeurs ?

L'Institut de Créations Interculturelles (I.C.I.), durant plus de 3 mois, est intervenu en amont de l'association Cinambule (réalisateur court-métrage). I.C.I  a débattu avec 60 jeunes sur leurs représentations de la France et des valeurs républicaines.  I.C.I. a donné la parole aux jeunes, les débats visaient à sensibiliser le public sur les valeurs inhérentes à la République française. Ces ateliers ont été un lieu d’expression pour le public jeune favorisant la réflexion, la maturation, la formation à l’esprit critique et l’élaboration de valeurs communes et partagées. 

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